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DIVISION DES TOUFFES
En partant du principe que beaucoup de plantes émettent des rejets ou des nouvelles pousses à la base, la multiplication par
division consiste à séparer les grosses touffes en morceaux plus petits.
Les chances de reprises sont toujours très importantes. En théorie, il suffit d'une racine et d'un bourgeon pour donner naissance à une nouvelle plante, mais en pratique, on misera sur la sécurité en utilisant des portions de plantes un peu plus volumineuses.
Cette technique permet à la fois de rajeunir les
plantes, et de propager exactement les mêmes caractéristiques que la plante-mère.
Quelle plante choisir.
La majorité des plantes vivaces se caractérisent par une souche principale qui émet des jeunes pousses chaque saison.
La touffe s'accroît d'année en année, les parties les plus jeunes étant toujours à la périphérie. La plante peut devenir envahissante et vieillissante.
Selon la vigueur des plantes, la division peut se pratiquer tous les 3 ou 4 ans.
Certaines plantes vertes ligneuses sont connues pour émettre de multiples rejets. C'est le cas notamment des ficus, des dracaenas,
des scheffleras, des yuccas, etc...
D'autre plantes se prêtent particulièrement bien à la technique de la division comme les achimenes, les asparagus, les aspidistras, les clivias, les dieffenbachias et les spatiphyllums. Les fougères et les orchidées également.
Attention à beaucoup de palmiers qui, même s'ils émettent des rejets, ne supportent pas la division.
S'y prêtent malgré tout les chamaerops, les chrysalidocarpus,
les chamaedoreas avec certaines précautions, les phœnix roebelenii, les rhapis, les sabals et les syagrus.
Les palmiers ont tous des racines très fragiles qui n'aiment pas être dérangées.
Il faudra prendre pour eux des précautions importantes et ne pas endommager leurs racines
Quand procéder.
D'une manière générale, on divise les vivaces à fleurs après la période de floraison et les plantes vertes, au printemps, au moment du rempotage.
Comment procéder
Le mélange doit être suffisamment malléable et il faut le
mouiller copieusement avant la division.
â�º Séparez la souche en plusieurs morceaux qui doivent comporter chacun au moins une racine principale et quelques tiges,
ou une rosette de feuilles complète.
Pour une plante très âgée, vous pouvez
éliminer la partie centrale qui est la plus ancienne et la moins florifère.
Si vous avez du mal à vous y retrouver dans l'enchevêtrement des racines, lavez la plante à grande eau. Vous la débarrasserez ainsi des restes de terre et les racines se démêleront plus
facilement.
Certaines plantes se séparent presque naturellement, d'autres présentent une souche charnue.
â�º Un couteau propre et bien affûté permet
de trancher la partie souterraine et de diviser la plante.
Pour d'autres plantes, la souche fibreuse est particulièrement dure. On utilise alors une bêche ou une scie.
� Dans tous les cas, si vous constatez que les plaies sont importantes, il est prudent de les badigeonner avec un mastic cicatrisant ou au moins d'y appliquer du soufre.
Il existe également du cicatrisant en bombe. On considère que si les blessures dépassent 2 à 3 cm de diamètre, il est impératif de les traiter.
â�º Plantez ensuite chaque fragment dans le mélange
approprié et arrosez copieusement.
La division des touffes provoque un stress
passager pour les plantes, mais la reprise est généralement rapide.
Les plants récemment rempotés sont à mettre en situation ombrée pour favoriser l'enracinement.
Certaines plantes plus fragiles doivent être recouvertes pendant
quelques jours d'un sachet de plastique transparent pour créer un micro climat chaud et humide.
Dans le cas des souches très ligneuses ou si les
racines ont été malmenées, il faut malgré tout compter un bon mois de "convalescence".
Une timide reprise de la végétation sera le signe d'une bonne
reprise.
Le cas des rhizomes
La souche charnue de certaines plantes émet des bourgeons pour donner naissance à de nouvelles plantes.
C'est le cas des cannas et des fougères, par
exemple.
Pour un puriste, la division d'un rhizome relève de la technique du
bouturage puisqu'on provoque une émission de racines parallèlement au développement d'une nouvelle plante.
La multiplication par fragments de rhizomes se pratique en période de végétation, après la floraison, et le plus souvent en fin d'été.
Les rhizomes se coupent en tronçons comportant au moins un œil apparent.
Les rhizomes fraîchement empotés sont à peine arrosés durant 3 ou 4 jours.
Une terre trop humide entraînerait la pourriture.
Exemple : division des rhizomes d'un Iris
Les rhizomes peuvent être divisés, idéalement à l'automne.
Couper une section 2-3 pouces du rhizome et le placer dans un milieu de sable et de vermiculite, sable et de tourbe, du terreau commercial ou d'un matériau similaire.
Couvrir la section rhizome avec un quart de pouce du milieu et garder humide. Il est utile d'avoir traité les boutures de rhizome en les immergeant pendant une dizaine de minutes dans de l'eau et de l'eau de Javel (10 pour cent) pour dissuader toute champignon qui peut causer des boutures à pourrir.
Rhizome prélevé
Sections de rhizomes coupées
Rhizomes placés dans un milieu de sable et de tourbe ou de terreau
Rhizomes légérement recouverts
columnea
Nom commun : Columnea
Nom latin : Columnea hybride
Origine : Amérique centrale
Période de floraison : de l'automne à la mi-printemps
Couleur des feuilles : (petites, ovales), vert foncé.
Couleur des fleurs : rouge vif
Exposition : mi-ombre
Sol : terreau additionné de compost et de sable
Humidité du sol : humide durant la période de croissance
Hauteur : tiges 60 cm à 1m
Type de végétation : vivace
Température : température minimale 13-16°
Rempotage : printemps
Méthode de multiplication : bouturage (prélever les tiges terminales)
Taille : au printemps, tailler les rameaux trop long
Maladies et insectes nuisibles : courants d'air, excès d'eau
Cette plante tombante qui fleurit abondamment demande des soins particuliers.
Comme elle appartient à la même famille que les Saintpaulia, il faut donc leur éviter un ensoleillement trop élevé. Un emplacement bien éclairé suffira amplement.
Les Columnéa demandent une humidité ambiante relativement élevée et nous pourrons bassiner régulièrement le feuillage sauf pendant la floraison (arrosez régulièrement surtout lors de la floraison, le reste du temps laissez légèrement sécher le substrat entre chaque arrosage.)
La multiplication se fait par bouturage de tiges et toujours après la floraison. Les rameaux d'une dizaine de centimètres seront dégarnis de 4 ou 5 feuilles à la base et cette partie dénudée sera plantée dans un mélange de tourbe et de sable.
Pendant toute la période de végétation qui se situe dès le printemps et qui s'arrête vers le mois d'octobre, les arrosages hebdomadaires aux engrais sont à conseiller (au minimum fertilisez une fois par mois au printemps et en été avec un engrais pour plante fleuries)
Dès l'apparition de l'hiver nous arrêtons ces arrosages aux engrais et imposons à la plante une période de repos.
MON COLUMNEA
voir aussi : http://nature.jardin.free.fr/arbrisseau/nmauric_columnea_gloriosa.html
rhipsalis
LES CACTES
Ce sont les plantes de la famille des cactus.
"Ils n'aiment pas avoir les pieds dans l'eau, mais pas de souci avec une atmosphère saturée.
En général, leurs racines sont un milieu sec dans un climat humide, comme beaucoup d'épiphytes. C'est à dire que leur atmosphère d'origine est très humide, avec des pluies régulières, mais le support ne retient que très peu ou pas d'eau. Donc, du point de vue des racines et de la quantité d'eau disponible, le milieu est finalement plutôt sec.
Par conséquent dans un terrarium très humide, les arrosages seront très très modérés. Avec un arrosage tous les mois la plante survivra parfaitement, mais elle poussera mieux avec un arrosage tous les jours, surtout les Schlumbergera par exemple (les arrosages fréquents nécessitent une atmosphère à peu près bien ventilée).
La lumière est un facteur plus important que les arrosages, et doit être assez forte.
Pour le substrat, n'importe quoi pour fixer des racines (lesquelles ne sont pas très adhésives), qui reste humide et qui soit bien aéré. Ca peut être du terreau, du feutre horticole, de la mousse, une fissure remplie de débris, etc...
Le plus simple à mon avis c'est de faire une petite bouture et de la mettre en place avec sa motte dans un petit trou préparé à cet effet (une motte de 3x3x3 cm suffit pour un Rhipsalis. Un Schlumbergera ou un Disocactus demanderont plus de substrat, par exemple une branche de liège évidée, remplie de terreau, dans laquelle on a fait des trous pour la plantation et le drainage."
Résumé : Ces plantes étant épiphytes, fixez-les sur des racines, des branches, les parois du terrarium, avec leur motte. Brumisez de temps en temps, sans excès (à adapter selon l'humidité de l'air de votre terrarium). Placez-les à un endroit bien éclairé. Arrosez moins si votre terrarium est mal ventilé.
On semble en trouver assez facilement en jardinerie.
Euphorbia trigona v. rubra
Euphorbia trigona v. rubra
Géographie: Afrique sans doute et possible en Angola..
Description
Plante succulente de la famille des Euphorbiaceae, arborescent au port érigé. Son feuillage est persistant. Corps de la plante à trois côtes possédant de très grandes feuilles.
Les tiges sont rouges (rubra) sinon les caractéristiques sont les mêmes que pour la variété verte qui est E. trigona
La croissance de cette plante est moyenne.
Floraison : ?
Culture
Emplacement: Plein soleil après acclimatation.
Substrat: Sol bien drainé et généralement sec. Sable, terreau et terre de jardin à parts égales.
Arrosage: Arroser pendant la croissance une fois par semaine et engrais pauvre en azote une fois par mois, laisser quasiment au sec le reste de l'année.
Température minimale: 15°C.
Mode de reproduction
Par semis au printemps
Par bouture au printemps
voir aussi :